Le projet de philosophie dans les écoles
- Nouvelles
- Le projet
- Pourquoi la philosophie dans les écoles ?
- L'enseignement de la philosophie aux enfants
- Liens à propos du projet
- Pour joindre PDLE
Le projet
Le projet de philosophie dans les écoles a été mis sur pied au Congrès de l'ACP en 2000 à Edmonton, en Alberta. Steven Davis, le président de l'ACP à ce moment, a invité les philosophes de partout à travers le Canada à une session organisée dans le but de mieux faire connaître la philosophie comme matière pouvant faire l'objet d'enseignement dans les écoles au Canada. Les philosophes présents ont consenti à former une coalition informelle pour travailler dans cette perspective.
Les philosophes de l'Ontario se sont penchés sur les changements récents apportés au programme de l'enseignement secondaire de la province. Après plusieurs années d'efforts menés par les professeurs de philosophie, les enseignants des écoles secondaires et les agents scolaires du ministère de l'Éducation, la philosophie est devenue un sujet distinct dans le programme régulier de la 11e et la 12e année en Ontario. Ce succès a suscité l'optimisme parmi les philosophes et les enseignants dans tout le pays. En effet, le projet de la philosophie dans les écoles vise à faciliter la mise en commun des stratégies et des contacts entre les philosophes, les enseignants et l'administration locale qui veulent faire de la philosophie une matière accessible à tous les jeunes dans les établissements scolaires du Canada.
Cependant, une stratégie uniforme ne pourra pas être développée dans toutes les provinces étant donné que l'éducation ressort de la compétence provinciale. Les participants au projet doivent former des équipes dans leurs provinces respectives pour faire avancer cet objectif. Néanmoins, plusieurs stratégies et méthodes seraient utiles d'une juridiction à une autre. Aussi, le projet vise à faire connaître à tous les efforts à travers le pays et les résultats obtenus, dans le but de créer une réserve d'expérience où l'on peut s'approvisionner. En outre, soutenu au niveau de ses efforts par l'ACP, le projet de philosophie dans l'enseignement scolaire propose de se réunir chaque année au Congrès afin de propager et de consolider sa vision.
Suite aux efforts de l'Association des professeurs de philosophie d'Ontario (OPTA) essaie présentement de changer la place qu'occupe la philosophie afin qu'elle puisse être enseignée par des éducateurs en Ontario. Ceci signifie que des professeurs seront formés par les facultés d'éducation pour enseigner le programme d'études de philosophie déjà en place.
Pourquoi la philosophie dans les écoles?
La philosophie n'est aucunement enseignée de façon systématique au niveau pré-universitaire et nous pensons qu'elle devrait l'être. Étant donné que le système scolaire public met l'accent sur l'éducation traditionnelle axée sur les sujets fondamentaux, et que les récentes tendances vers l'adaptation et l'intégration des matières autrefois limitées aux établissements post-secondaires dans le programme de l'école publique, on devrait se demander « Pourquoi la philosophie n'est-elle pas enseignée dans les écoles ? ».
Une première explication serait que la philosophie est un domaine qui comporte des risques. Au lieu du scepticisme et de la dissension, les jeunes ont besoin d'un apprentissage qui vise à cultiver en eux-mêmes la confiance et l'obéissance de l'autorité. Ces jeunes devraient seulement avoir un aperçu du programme essentiel de l'étude de la philosophie quand ils auront assimilé les normes de la société civile. Une autre explication concerne le caractère théorique de la philosophie. L'argument serait que la philosophie est un sujet sans contenu. C'est-à-dire que les principes et les pratiques philosophiques sont génériques ou « abstraits » ; de ce fait, ils doivent être intégrés à des programmes d'études avec teneur afin qu'ils soient transmis efficacement aux enfants. Ces deux explications se basent sur l'hypothèse que les jeunes n'ont pas encore développé les capacités nécessaires (morales ou cognitives) pour bénéficier de l'enseignement philosophique comme une discipline distincte. Une autre hypothèse fait appel à la méthode. On affirme que les enseignants ne sont pas formés pour enseigner ce sujet. La philosophie n'est pas vue comme matière d'enseignement dans les programmes de formation des enseignants; les crédits de cours de philosophie ne peuvent compter pour satisfaire aux normes d'admissibilité.
Pour diverses raisons, aucune de ces hypothèses n'explique l'exclusion de la philosophie comme matière pouvant faire l'objet d'enseignement dans le programme des écoles publiques. Même si la philosophie n'est généralement pas enseignée ou reconnue par les systèmes scolaires publics du Canada (l'Ontario est maintenant une exception), de nombreuses tentatives d'intégration de programmes de philosophie pour enfants ou de cours développés localement ont été effectuées à travers le Canada et les États-Unis. Les conclusions des études qui ont évalué l'impact de ces enseignements ont fait l'objet de controverses. Néanmoins, certains faits démontrent que dans l'ensemble, la performance scolaire des étudiants comme leurs aptitudes à l'apprentissage est consolidée par des enseignements distincts en philosophie, mais aucun fait n'a démontré le contraire.
L'enseignement de la philosophie aux enfants
Nous savons depuis longtemps que les raisonnements théoriques et les jugements moraux ont besoin d'être développés. En effet, personne n'est critique ou vertueux dès sa naissance ; ces caractères se développent au fil des années, en autant que les enfants se trouvent dans des milieux qui en favorisent l'émergence, grâce entre autres à l'apprentissage de la logique et de l'éthique. Mais comment ces branches de la philosophie peuvent-elles être rendues accessibles aux enfants ? La réponse concrète à ce problème se manifesta progressivement dans les années soixante. Il apparut aux yeux de certains éducateurs - dont Matthew Lipman et Ann Margaret Sharp, les fondateurs du Programme de Philosophie pour Enfants - que rendre les enfants aptes à se servir de leur raison constitue un des buts premiers de l'éducation. Dans cette perspective, le processus de l'éducation devrait donc pouvoir favoriser le développement du raisonnement.
L'introduction de la philosophie à l'école primaire et secondaire a permis de réaliser, dès 1969, à quel point il s'agissait là d'une façon tout à fait idéale pour les enfants de réfléchir, entre autres, sur les valeurs. En effet, par l'analyse conceptuelle, laquelle joue un rôle central en philosophie, par l'évaluation de l'expérience singulière et par la recherche du sens, les enfants ont été amenés à discerner l'importance que les diverses réalités de la vie ont ou devraient avoir pour eux.
En cela consiste l'arrière-plan duquel le programme de Philosophie pour Enfants (Lipman et Sharp) émergea. Depuis, ce programme joue un rôle de plus en plus significatif en éducation. Aujourd'hui, l'initiative qui propose une méthode novatrice pour l'enseignement de la philosophie à l'école primaire et secondaire, est enseignée dans plus d'une cinquantaine de pays à travers le monde, dont le Canada. Cependant, bien que la philosophie pour enfants convienne à tous les enfants, le programme ne peut être, d'entrée de jeu, bien pratiqué par l'enseignant. La préparation des enseignants - laquelle implique un savoir et un savoir-faire quant à la formation en classe d'une véritable communauté de recherche philosophique dialogique - s'avère hautement nécessaire. Plusieurs plans et formules de formation sont possibles.
Il suffit de s'informer auprès de l'AQPE. Un site Web est en voie d'être créé et une revue à caractère pédagogique verra le jour sous peu.
Accueil et les documents disponible
- Rapport pour l'assemblée générale annuelle 2010
- Concours Aristote d'essai en philosophie au secondaire. Date-limite : 12 avril.
- Rapport pour l'assemblée générale annuelle, Congrès 2009
- Achievement Summary, May 2009
- Minutes - June 2008
» Haut
En vedette
Pensées canadiennes, le journal des étudiants au baccalauréat en philosophie du Canada.
Livres pour comptes rendus, Dialogue.
Le Comité d'équité de l'ACP a été fondé en 1990-1991. Il compile des données sur la situation des femmes, des personnes de minorités visibles, des philosophes en situation de handicap et des philosophes autochtones au Canada, en plus de partager de l'information sur les meilleurs pratiques de promotion de l'équité dans la profession. Le Comité organise régulièrement des panels lors des rencontres annuelles de l'ACP pour encourager la réflexion critique sur des questions liées à l'équité. Pour en savoir davantage ...
S'attaquer au marché de l'emploi (Se préparer à la chasse au poste.)
Features database down.
---
(Pour demander un changement, veuillez contacter le redacteur du site Web.)
Nouveaux membres
Members database down.